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lyrics
[Bub le Zombie]
Voir, j’ouvre les deux crans de la fente, monte une bouffée de la touffeur /
Noire, pousse les deux pans de la tente, sonde une trouée dans le brouillard / La fumée se propage, pas d’hublot dans l’ombrage, la musique se consomme par les narines / Calumet se partage, psalmodie le langage, la physique se déforme sous mescaline / Des crânes… décor… les cris… des morts… / Ricanent… pérorent… esprits vocifèrent en chuchotant / Susurrant des sûtras, soupirant des prières, suffocante la densité de l’atmosphère / Sueur sous les sous-bras, dans la crinière, séparant l’opacité de la lumière / Ça démarre, c’est parti, mon esprit indécis dans le roller-coaster / Vite oublie la vraie vie, raison grille, pain de mie dans les lèvres du toaster / Gencives à l’écoute, ice crépite comme piquée par le Coca / Rice Crispies, comme Tiki dans la boca / Souffle sur le sel, oscille sur la salissure, la salive des sélaciens / La seule issue : l’assassinat des cétacés souillant le cytoplasme / Belle ébullition de bulles et ballet des baleineaux ballonnés / Baisers de belladone aux bélugas bossus / J’ai la vision bilobée, j’éconduis la fusion, ginkgo biloba dans la moelle épinière / J’asservis la mare ouais, j’affronte la marée, Rocky Balboa dans l’aval des rivières
[Hades]
Masque de bois coiffé de plumes, l’arbuste est pilé (l’arbuste est pilé) / Tasse que je bois, taffe que je fume, le buste épilé (le buste épilé) / Lame est chauffée dans les flammes chaudes, mâcher la (mâcher la) boulette (la boulette) / L’âme est dans le chant des femmes chaudes, hacher la (hacher la) poulette (la poulette) / Des serpents qui s’enroulent, ADN de la nature / Je serre les dents, je me sens cool, ma déesse elle est mature / Je suis mon oiseau-pouvoir, la terre s’entaille à Nazca / Senteurs d’ayahuasca, j’ouvre les naseaux pour voir / J’ai des facultés étranges, l’acuité des sens, la hutte et l’aisance, la flûte et les transes / L’art brut et les danses, la brume elle est dense, j’affute ma vue mais chut y’a plus d’élégance / Elle est immense, je tire des fils et des fils, vois défiler des filles et vis la délivrance / C’est l’éminence, je n’ai plus de vice, je dévie et file à mille au milieu de l’évidence / Je passe mes doigts sur la face et trace le chemin de grâce entre les plantes, elles s’inclinent / Elles me sentent et je les sens, il s’agit de trente adolescentes, elles se présentent, elles sont clean / Je les cueille et recrache la feuille, elles préparent la potion de guérison / Je me recueille, je regagne le seuil, une grosse boule en fission à l’horizon
[Marcel Polaire]
J’ai bien chargé le foyer de la pipe, préparé la substance / Chérie y a rien de mathématique, ne sois pas insultante / Ça ne sert à rien de penser rapide, faut pas briser le suspens / Faudrait surtout pas gâcher la suite, maintenant quand je le dis, tu scandes / Maintenant quand je le dis, tu scandes, maintenant quand je le dis, tu scandes / Maintenant tu le sens, allez hume ça, fume ça mais vas-y doucement / Une goutte pour les ancêtres, une goutte bourrée d’amphét’ / Une goutte pour nos hôtes, goutte pour nous autres, venez tourner dans le cercle / Entre dans la danse, entre et prends ta chance, prends de grandes vacances, entre dans la tente / Entre et sens la transe, entre sans la science, prends un cran d’avance, entreprends ta transe / Entre dans la fente, entre, tu sens la fiente ? Entre, voilà ton père / Entre-temps ta tante est entrée dans la danse, diantre, elle a son glaive / Je balance des os sur le feu, je relance des chants, là je me tape dans les mains, j’ai du sang sur les deux / Que j’étale sur les seins de la miss d’en face, y a des traces de venin sur mes lèvres, je fais un voeux / Et comme je suis devin, je sais qu’il se réalise, je regarde les cieux, je me prosterne / Je suis pas un saint, je sais qu’ils m’idéalisent, je m’assieds sur des oeufs, maintenant faut se taire
[MOH]
Je préfère le khat que les pâtes, mais je mâche plus de pâtes que de khat, je bouffe plus de chattes que de rates / Je mange plus de râteaux que de coups de batte, je bois plus de shots que je tire de lattes / Ça m’arrive tellement ça m’épate, tellement ça m’épate ça m’arrive/ Et quand ça m’arrive ça m’éclate, et quand ça m’éclate ça me pète, et quand ça m’éclate ça me pète / Je sais pas où est ma rive, où est donc la fête ? Je suis insatisfait, où est donc l’amphét’ ? / Je suis pas une fillette qui pue la défaite, plutôt un prophète toujours trouble fête / Et même si t’en as pas hein j’en achète, et si t’en as trop, c’est là que ça m’inquiète / J’ai le brio griot, je deviens CIO, tout autour de moi c’est un jeu vidéo / Faudrait pas que ça glisse en plongée spéléo, je plie mais ne casse jamais comme le roseau / Non je suis pas là pour faire un caméo, je suis la pour affiner mon kamehameha / Non je suis pas là pour faire un caméo, je suis la pour affiner mon kamehameha / Tout patient me trouve trop sympa si je fais pleurer dans les chaumières / Si leurs filles m’appellent toutes beau-papa quand mon pieu est une poudrière / Si mes traces ils suivent comme un sherpa, mon phrasé est trop incendiaire / Je te libère et ça avec ou sans burka, une bague pour tout les annulaires / Non je suis pas là pour faire un caméo, je suis là pour affiner mon kamehameha / Non je suis pas là pour faire un caméo, je suis là pour affiner mon kamehameha
UK rapper and composer Oscar reconnects with his youth on a sleek, diaristic LP influenced by ’90s hip-hop and '00s R&B. Bandcamp New & Notable Apr 21, 2024