1. |
16 mesures de sérénité
04:10
|
|||
16 mesures de sérénité
[Hades]
On prend le virage à la cool geez
Sérénité, c’est mérité, je souris et montre mon visage à la foule : cheese
C’est l’extase, l’espace ! Les strass et les spasmes
Laissent place aux mirages de la soul, je glisse
Quelques rimes chill au coin de la boucle
Crache pas dans la soupe, écoute comme le toucher de ma bouche est souple
Pas besoin de bouchées doubles, même si l’eau de la douche est trouble
Fonky fresh style, sors de là, bouge et ouvre
Grands les yeux, le ciel est vaste et puis la terre est chaste
Chasse tes démons parce qu’on vient juste de mater les castes
Rien ne me paraît néfaste, on est au top homie
On est au sommet du sommet où tout est propre, oh oui
Où tout est bloc, où tout est pop, où tout est OK
Où tout est beau, où tout est woah, tout est débloqué
Je respire, deux mesures
Je retourne dans ce monde de fils de putes où tout débloque sûr
[Refrain]
Je distille seize mesures de sérénité
Chill sur le beat, assure sans sévérité
La vérité se cache dans le repos, dans le dessert
Je me laisse aller, oh y a un dépôt dans mon boxer
[Marcel Polaire]
Paraît que c’est chill, faut que je décroche illico sans broncher
Pire il faut que je pète un biggy cône pour mes bronches et
Sitôt dit sitôt fait, je veux du calme, je m’arme
De mon stylo bic, me cache comme un trilobite dans les rochers
Fils, j’attends la rosée, j’en perds le nord, m’endors
Pars dans mes songes, fends l’air sur une perle dorée
Légendaire, je prends l’air cool
Et balance des rimes douces comme un Pampers au lieu de perforer
En mode smooth, édulcoré, j’ai pas les codes
Mais je fais l’effort, t’as vu la prod, manque plus qu’une bonne choré
Ca m’étonne mais j’ai la gaule, en fait je crois que c’est la mi-molle,
Faut que je picole et que je m’isole de la faune, tranquille
Juste seize mesures serein, seize
Sans coup de surin, sur un petit nuage, sensible, c’est
Rare donc profite, Hades, Popo, Bub, sans ire
Prends ça, mets-toi à l’aise, pose ton gun
[Refrain]
[Bub]
Ce sont seize mesures de sérénité, dis-moi lama
Pas Serge mais Dalaï, les maux passant je suis bel ami
Le soleil après la tempête, le sommeil après la sucette
Le salaire après la disette, les oreilles après la musique
La grande, comme dans la journée de Nokti et Moh
Air pur et hip-hop, communie à l'hostie et l'eau
Foutre le smile aux fillettes comme Kitty Hello
Beat de Skile et mic et platines et "Yo !"
Je quitte la ville et pose mes soucis sur le pavé
Ça sent le colza, j'ai le zizi sur la levée
Seize mesures de sérénité j'offre, c'est pas souvent
C'est sable qui comble le gouffre, et pas mouvant
C'est pansement sur le cœur le temps d'une écoute
Plaisir dans le corps et le gland qui s'égoutte
J'aime cette zique elle m'apporte le calme
Quand je m'excite touche ma fibre et me sortent les larmes
[Refrain]
|
||||
2. |
Monolithe
04:47
|
|||
Monolithe
[Bub]
Elle kiffe le McDo et pas pour la salade
Des formes sous le manteau, clair elle est pas malade
Se déplace dans le métro, très peu pour la ballade
Mais toujours le mot drôle, chaque fois dans la poilade
C'est pour ça qu'elle m'épate, je suis peu sensible à la note
Je la regarde, je vois pas qu'elle s'écarte du physique à la mode
Mais à voir toi oui qui nous toise comme si elle était grosse
Allez je cultive la poésie, laisse les gros mots pour la prose
Connard, moi j'ai la reine du monde comme Titanic
Garde ton Aphrodite moi je kiffe mon bloc de granit
OK t'as une poire et ma citrouille est peu élégante
Ça t'évitera de nous casser les couilles et moi de te péter les dents
Casse-toi, laisse-moi apprécier la présence de ma princesse un peu forte
A l’esprit aussi large que la proportion de son short
Elle est simple, elle est franche, elle est pétillante
Faut être aveugle pour ne pas voir sa beauté évidente
Elle me rend si heureux je lui dirai oui sous la zique de l’orgue
Elle me comble tant, même au pieu j’ai le sentiment de baiser un orque
Elle est fat, je m’en tape elle est magnifique
Garde ta flaque y a tellement plus de poissons dans mon Pacifique
[Refrain]
Je la trouve belle d'être insolite, moi je chéris mon monolithe
[Marcel Polaire]
Hymne à la barrique, gym de la baleine
Malle et pas valise, pierre de la falaise
Elle me vitalise, grosse mais pas laide
Vibrations phalliques quand elle me caresse
Nulle ne rivalise, elle est trop balaise
Elle est si maline, mère de la sagesse
Jamais elle ne badine, ennemie de la paresse
Quand il s'agit de tartines : beurre de cacahuètes
Moi j'en suis pas digne, comme une starlette
Pas celle des films, celle des snacks dègues
Elle kiffe le pastis, bouffer des tas de steaks
Elle n'a pas vraiment de miches, mais des pastèques
Elle est fantastique, belle comme une Aztèque
Elle est grasse fils, comme une vache peut-être
Elle est si câline que je craque mec
Pas de vaseline, j'y vais à sec
[Refrain]
[Hades]
Elle nage pas, elle coule, elle est Willy
Je l'ai sur le porte-bagages quand je roule, c'est le wheeling
Elle est fat, j'ai le braquemart, cartonne
Ne la mate pas, ne la traque pas, je la drague pas, je l'harponne
Elle est pas bonne, elle est trop belle, elle pèse
Elle est obèse, oh yes, elle est open, elle baise, elle te baise
Elle est pas comme le modèle Aubade, elle est modeste
Elle est pas conne elle est Nobel, so bad, elle me teste
Et je la kiffe, c'est le bordel
Elle m'observe, elle m'obsède, elle mord certes, elle est mortelle
Elle kiffe les frites et le McDo, c'est pas la pire bombe
Elle te fait pas le triple salto mais fait des pires bombes
Ah c'est ma friandise, elle est pas fit, pas fine
Elle est pas skinny, pas slim, c'est pas la fille Undies
Mais c'est la mienne, oh oui, elle fait de moi le roi
Et puis la tienne homie, elle ne fait pas le poids
[Refrain]
|
||||
3. |
Proverbes
03:12
|
|||
Proverbes
[Bub]
Ouais la chose est due quand promise est la chose
Mais t'as vu l'homme propose et Bub dispose
Y a pas de petit profit, c'est comme les sots métiers
De toute façon il vaut mieux faire envie que pitié
Ici c'est oO et y a de quoi fouetter le chat sache
Qu'il faut beau le réveiller, tu dois rejeter l'adage
Goûte l'écoute même si le silence est aurifère
Car goutte à goutte les petits ruisseaux font les grandes rivières
Allez fais ce que je dis, pas ce que je fais, hourra
Si je fais ce que je dois, advienne que pourra
L'haleine est pourrie mais c'est dans le vieux bocal
Qu'on fait le meilleur potage ça fume dans le local
Chacun pour soi et Bub pour tous, dégustez
Car certainement y a que la vérité pour offusquer :
Vaut mieux pire arrangement que procès intenté
Si Bub n'existait pas, faudrait l'inventer…
[Marcel Polaire]
Jamais deux sans trois, mais deux c'est assez trois c'est trop
Donc si j'en crois ces propos on passe pour des cons assez tôt
Tel est pris qui croyait prendre, qui sème le vent récolte la tempête
Affirment ces proverbes un brin étranges
Paraît que donner c'est donner, que reprendre c'est voler
Mais certains te diront que ça dépend si tu te fais gauler
Cependant avec des si on mettrait Paris en bouteille
On ferait des bootlegs de mes sons et ce serait bandant
Car mieux vaut prévenir que guérir, après la pluie vient le beau temps
Bien mal acquis ne profite jamais donc on se fait plaisir
Aussitôt dit aussitôt fait, après l'effort le réconfort
A l'impossible nul n'est tenu, moi je pète tout en concert
Ce truc veut rien dire, mais à la guerre comme à la guerre
Pierre qui roule n'amasse pas mousse, mon pète qui se roule amasse la verte
Mais qu'est-ce qu'ils foutent? Le chat n'est pas là les souris dansent
Qui se ressemble s'assemble, du coup je me sens seul c'est la délivrance
[Hades]
Je n'ai pas de tu l'auras donc je me contenterai d'un tiens
Je fais le mal depuis que le mieux est l'ennemi du bien
D'ailleurs je viens d'ailleurs là où l'herbe est plus verte
Pour les vaches espagnoles qui ont toujours la gueule ouverte
Sinon désolé rien de neuf
J'aurais pas de quoi me faire un œuf au plat si je volais un bœuf
Je rêve d'une meuf aux formes de tigresse
Mais j'ai que ma blonde, tant mieux le bon blé porte l'ivresse
Je rentrerai avec la morve au nez, bien mal coordonné
Putain de mal chaussé comme un cordonnier
Ce qui ne tue pas me rend plus fort mais la vérité blesse
Alors contre mauvaise fortune je fais bon cœur et je dis «bless»
Je veux mon quart de pardon, je me demi-confesse
Les bons comptes font les bons amis mais ce qui compte c'est ton geste
Tant va la cruche à l'eau, quoi, qu'à la fin elle me les brise
Je rejoins les grands esprits aux coins des quatre bises
|
||||
4. |
Laisse-nous kiffer
05:07
|
|||
Laisse-nous kiffer
[Marcel Polaire]
Ambiance crasseuse, faut que je kicke salement, presque en allemand
Ce beat comme une taloche, cinq phalanges dans la face, un kick dans le bas-ventre
Des rimes en sacoches, on s’attache à faire notre truc, on s’arrange
Pour rouler notre bosse, fuck ton carrosse, dans la place on balance
Notre style épineux, pire nébuleux, vise
Plus haut que le milieu, pas le millier, frappe au pied de biche
Brebis, criez, priez, signez-vous, Dieu l’exige
Nous nous rions, nous rimons, vous trimez, souffrez d’illettrisme
Quel sale bilan, je crame mon pilon, billet de mille comme feuille à rouler, viens
J’ai des tas de phases à te filer, plein d’idées, pis des biens
T’es prié de toucher à rien, ferme ta bouche et couché !
Calme ta fougue, y pas de foule, pas de poules, ici tout est bouché, donc
Laisse-nous kiffer, bouge ! Laisse-nous pisser
Laisse-nous rimer, délirer, pis laisse-nous tiser le rouge
Laisse-nous en privé ou on te lâche nos punchlines à la gorge
Pas de putes thaï dans la Porsche, mais Willy Sunshine à la prod
[Refrain]
Ça parle de style, de rimes sales en packs, de gimmicks (gimmicks)
De trips barges, nous on kicke fat, pas de limite (limite)
On a pris de l'âge, mais on reste piquant, ail et pili-pili
Clique ça, c'est brillant, live en freestyle de la clinique (clinique)
Du style, des rimes sales en packs, des gimmicks (gimmicks)
Des trips barges, nous on kicke fat, pas de limite (limite)
On a pris de l'âge, mais on reste piquant, ail et pili-pili
Clique ça, c'est brillant, live en freestyle de la clinique (clinique)
[Hades]
Le truc c'est Projet Chill, le mic comme projectile
Aight tu fais le Mister Hyde mais t'es genre trop Jeckill
Je suis à mon apogée, kill, upercut, jab, crochet, file
Le track c'est en plein dans ta face mais je taffe côté pile
Je ruse, abuse des petits gusses donc use pas trop tes piles
Iron Mike style.... t’es Evander Holyfield
Énergie tranquille, vibe à la Tao te king
Je barre à la Mao, je kick grave à la Down with the Kings, yeah
Je pousse dans le fossé tous ces faux
Douze dans le posse, tous des faussaires, je dose et tout s'effondre
Me teste pas veux-tu ? Ne reste pas, t'empestes là, je ne blesse pas je tue
T'as plus de light dans la torche
T'es dans le noir, je suis dans le square et ça frappe à ta porte
Reconnais le chat dans la gorge
Pas de putes thaï dans la Porsche mais Willy Sunshine à la prod
[Refrain]
[Bub]
Allons faut poser sur ce beat pestilentiel, viser la vase
Briser la glace, plisser la face, quitter le sas, priser les gaz
Visser la base, tisser les phases, lisser les phrases, friser les basses
Hisser les blases, glisser les passes, pisser des tasses, laisser des traces
Haaaaap un bol d'air, dilate le tissu des bronches
Ça flaire le Neandertal, on est issus des branches
Souffle sur la merde, ce rap c'est Genèse jour six
Fais crier les cuivres et c'est Jump Around fils
Aspire la chiasse au vol et laisse licker
Laisse kiffer, évite l'aérosol je presse briquet
Je t'explique ce beat, ce texte trippé puent méga fort
Ça fouette dans le slip et non pas de métaphore
Ici on se vautre dans la fange comme coït de porcs laineux
Dans le cloaque je vais y foutre ma bite au corps veineux
Nu dans l'étang j'embroche les salamandres à la gorge
Pas de putes thaï dans la Porsche, mais Willy Sunshine à la prod
[Refrain]
|
||||
5. |
Saut de l'ange avec MOH
05:28
|
|||
Saut de l’ange
[Marcel Polaire]
C’est le grand plongeon dans le gouffre, sans air, en apnée, toi
T’as pas l’air de capter, mais mon donjon sent le souffre, donc
Fini de jacter, le taf, je vais pas le bâcler
J’ai jeté la clé, une dernière taffe, ensuite je retiens mon souffle, j’ai troqué
Mon short et mes pantoufles contre un scaphandrier, le vent souffle
J’ai pris ma corde et mes ventouses, pétard dans le cendrier, je me retourne
Ni sur mes proches ni sur mes biens propres
Je m’enfonce dans la boue, me fous de tout, sauf de mon encrier, tu sais
J’ai beau crier mais personne ne tend l’oreille, donc
Je vais pas m’égosiller dans le domaine de Poséidon
J’ai pas de conseil à donner, genre «allez viens suis-moi»
J’en ai plus rien à cogner depuis… allez bien six mois, j’entends
Fais pas l’empoté, t’as des palmes donc bats des pieds
Agite tes cannes, faut arrêter, t’as même des rames sur les côtés, mais qu’est-ce ?
J’entends le chant des sirènes, pas celles des keufs, je pensais pas
Que sans jambes elles seraient si belles, je parle de ses seufs, laissez-moi
Laissez-moi nager, m’immerger dans les abysses
J’ai gambergé, cherché, je me suis même plongé dans les articles
Je n’ai plus l’énergie de pagayer dans le vide
Je veux plus tergiverser, mon cœur a saigné dans le bide, putain
[Moh]
Quand je saute de haut c'est minimum 20 mesures de 20 shots de 20 teilles
20 heures de mal de tête suivis de 20 jours de diète
J'abuse de la fête, ça m'use les roulettes, malhonnête dans le reflet
Regard fuyant pourtant j'ai déjà tiré plus de vingt fois la sonnette
Je suis une comète parce que je me dis toujours : «Allez
Une dernière et je file», c'est débile, je me crois pas et vais me zapper Laper le fond du bol, me lâcher, tacher d'abuser de mon cachet
Finir par noyer mes mots car l’apéro n'est jamais bâché
Rentrer taché de partout
Mon GPS m'a fait faire tout le tour de la ville ainsi que son pourtour
20 ans pour 20 minutes avec 20 siestes en tout et pour tout
Brûle la nuit par les deux bouts
Blackout, pourtant rentré, je vois pas comment à part debout
Trouve mes plumes de partout, suçons sous cache cou
De 20 tasses, reste de la place, de toute façon j'oublie tout, plie tout dans la place
Le lendemain nie tout, je me souviens pas, j'étais pas là après tout
J’atterris pas et c'est tout, je te connais pas mais d'où ?
Malgré ma folie reste doux te cherche pas de poux
Je suis bon public du genre à me retrouver avec un nouveau tattoo
En chute libre une faim de loup et peut être un gosse roux
Je tombe petit à petit mais je vois pas le fond donc je m'inquiète pas du tout…
[Refrain]
La vie est chiante, elle pue la fiente et le rance, si si
Depuis des plombes je me demande ce que je glande ici
L’homme est étrange, il consomme puis décampe
Et bien qu’il soit assis dessus c’est souvent sa propre branche qu’il scie
C’est plus le temps pour les débats, à l’heure de grande écoute
J’ai constaté les dégâts et le bilan me dégoûte
J’ai préparé ma sortie, je fuck le monde, ses idées sordides
Je pars en saut de l’ange dans cette grande piscine
[Bub]
C'est le grand saut dans le maelstrom, sans le Nitrox
Dissous ma vie d'homme, docteur ma victoire diffère comme Detox
J'y crois plus ça fait depuis gosse qu'on me l'annonce, si elle
Est vraiment si belle, peinte dans le ciel, pain dans le miel
Pourquoi mes poings frappent dans le néant ?
Là je me réveille. Le réel claque sur le séant
Je suis qu'une flaque dans l'océan, je suis pas placé là
Pour escalader l'estrade, je suis pas classé A
Je suis derrière, minable, je fais pas le sport qui dribble
D'ailleurs si la vie c'est le scrabble j'ai pas le score qui triple
Alors je respire un bon coup, je saute, nique le destin
Où est le festin ? De l'air dans le bide, je me vide l'intestin
Dix bulles dansent sur l'eau salée, je suis pas hovercraft
Petits coups de langue sur le palais, le truc est couvert d'aphtes
Je mâche plus, je gobe des algues, je me fâche plus, je rote des blagues
Je coule par paliers, antipodes du top des Alpes
Y a que de la flotte, de l’ombre et pas de menace de sanctions
Les nuages sont ceux que forme le plancton, pirouette
Sur les ondes comme maison de disques, crevettes
Dans la bouche je crève dans une indigestion de bisque
[Hades]
Pointe de fleuret sur le buste, pieds sur la planche
Des tapis de fleurs et puis des lustres, billets sur la blanche
Moi j’en ai pas compris le but, j’ai plié, sûr, là je flanche
J’ai noyé ma peine dans cette pute, elle m’a scié sur la branche
Branche, branche, branche la machine ! Là oui je me sens pousser des bronches
Ouais je sens de la magie mais la vérité c’est que je sombre
Je tente d’assagir ces putains de pensées qui me plongent
Dans ce grand barrage, j’inonde le tapis de mes songes
Ça sent l’arachide, j’ai rien dans mes poches vides
J’ai besoin d’une lampe torche vite
L’espoir de mes proches vrille, je reste pas sur le porche, je quitte
J’ai brisé la porte vitrée, que le diable m’emporte vite !
Je passe, non, je brasse ouais, je brasse de l’air brûlant
Je coule sous la houle, ma vue a déjà perdu l’ancre
Je souffre dans ce gouffre… c’est déterminant
J’ai des vertiges… vestiges… je creuse dans l’herbe brillante
Perlée, perds-les, perds les pédales fils
Je voudrais bien remplir mes poumons mais j’ai que dalle fils
Ah… je me réveille quand les fusils dorment
Fidèle comme une ombre même si la mienne est cruciforme
[Refrain]
|
||||
6. |
||||
Pas forcer le trait
[Bub]
Zut absolument pas besoin de forcer le trait
Brut, je rappe seulement pour faire bouncer le track
Bub ! Personnellement rien à battre de torser les pecs
Muscles en retraite pour simplement bosser les techs
Buste d'éphèbe, tube FM, c'est fossé direct
Corsa pas Merc certes, mais putain de Porsche dans le break
Freak show, plutôt du genre ODB qu’Audi TT
A la radio moins Lumidee que Miss Ellio.T.T.
C’est tout dans le flow, le truc : c’est dompter le beat
En jupe d’Écosse chez les Grecs le but : pas tomber le slip
Pas de chichi mais juste se racler la gorge dans l’arène
Torche dans la nuit, suffit de rapper pour se forger la rép'
On peut pas fausser la règle, tu peux pas doser la merde
Wouah vas te brosser les dents, mais là t’as corsé l’haleine
Toi : fion sur les chicots, lèche pour torcher la raie
Moi : pion sur l’échiquier mais je peux égorger la reine
Roi…
[Refrain]
Que tous les markers se lèvent ! Pas forcer le trait !
Mais vire ton aftershave ! Pas forcer le trait !
Tu veux de la finesse et du fitness? Pas de Guiness ni de filles de l'Est
De minettes en cuissettes. Pas forcer le trait !
Que tous les markers se lèvent ! Pas forcer le trait !
Mais vire ton aftershave ! Pas forcer le trait !
Des petits mecs, pas de big pecs, pas de Tipp-Ex ni de kleenex
Pas de T-Rex ni de tigresses. Pas forcer le trait !
[Marcel Polaire]
Tu veux des bitch, nigga, big sista, fines chiennes
Tu fais le killa, kid, je kick, c’est la vie que j’ai
Je suis pas le style à suivre, pitre, je suis irascible
Et je dilapide mes forces quand je prends le mic, je nique le système
Quand je vise ma cible, je touche, fais pas ta fine bouche
Je suis pas de ceux qui tapinent ou qui s’affichent bolide rouge
Joyaux au poignet, bagues aux doigts, vêtements soyeux
C’est pas qu’en soi je sois pas soigneux mais j’aime les boyaux, le sang qui coule
C’est l’effet Kiss Cool, flow efficace
Je mise tout sur le discours, fuck Picsou, je dédicace
A ceux qui se bougent, à Keith Kool, à Skile pour
Ce beat lourd, ce feat tourne, t’es pris de court, tu rimes pour les liasses
Je débite depuis des piges et pas sûr que tu puisses piger
Style épicé, pili-pili, ça brûle quand tu vas pisser
J’emmerde tes clichés, t’es figé, je crache et le bordel je crée
Je lâche mes idées guidé par le pichet, je rappe sans forcer le trait
[Refrain]
[Hades]
Tu fais le dealer mais t’as pas de came, t’es le meilleur dans les « backs »
Tu fais le player mais t’as pas de game, troc mac
Ouais mais t’as pas de RAM, pas de femme, traumat’ ouais mais t’as pas de crâne
Tomate, je t’en fais des pâtes oim, comate, ton truc est bas de gamme
Commac, t’as vu j’ai pas de bagues, pas de baggy, pas de cap
T’écris au stylo bic ? Je te lâche des rimes au fatcap
Je suis Batman mais j’ai pas de cape. Carambar ! Je fais pas de blagues
Tu fuis, toi t’es cuit, toi t’es Cully moi c’est Bagdad
C’est le bordel dans la salle, on dit quand je kick c’est lourd, fils
Je démarre, toi tu chemar, parce que quand je kick on dit que c’est Lourdes, fils
La beat ? Bigre ! La vitre vibre, je taffe le coup, je suis l’orfèvre
Time is over, suis le Tigre. Je reste au cou de Flavor Flav
C’est H-A.D.E.S ou I.P.H.O.P, je m’en tape grave
Je suis subtil comme des fat laces en gardav
Ouais c'est très foncé, putain le verre est corsé
Tu t’es pas remis de la première mesure, ouais le trait est forcé
[Refrain]
[M.O.H]
J'ai la bougie molle mais la flamme, car ai été fini au napalm
Né sous une palmeraie de canne je suis tranchant, te pénètre comme une lame
Arrête la came, tu rames, je bouge trop vite, je t'évite et je t'alite
Je suis ta mort subite, tu m'étonnes que ça fait partie de mon charme
Je clame haut et fort tous les jours que j'humilie les poneys
Je suis passé aux girafes, je suis un mec ambitieux, je vise le sommet
Tu me connais : jamais retardataire, pile poil à l'heure
Mais toujours en avance et que sur toi… Ha ha ! Ça je te le promets
Tu te remets ? Bah fallait pas, je suis pas motivateur
Et tu sais quoi ? Ce texte je l'ai écrit ce matin en passant l'aspirateur
Inspirateur de rimes, de lettres, infiltrateur de son, un maître
Investigateur de scènes de crime sur ton cadavre peut-être
Yo c'est Moh, enchanté de te connaître, c'est toi le placebo ?
Mes textes sont chimiques, si tu viens dans ma tête tu trouveras pas très beau
Arrête tes gimmicks, même toute ta clique trouve ça un peu chaud
Veulent faire une croix sur toi, moi je tire un trait, non non t'as pas le niveau
[Refrain]
|
||||
7. |
Regrets
03:28
|
|||
Regrets
[Marcel Polaire]
Si je regarde en arrière, je peux dire que des erreurs j’en ai faites
Les barrières, je les ai franchies maintes fois et parfois je le regrette
Une carrière dans la finance, c’est ça le bilan de ma life
Né par césarienne, en prison grise, dans un silence de malade
Ce son lancinant me rappelle que j’ai pris ma revanche
Ce fut si long, si dur, que j’ai atteint le but rempli d’arrogance
Des incidents, certes, j’en ai connu dans mon parcours, merde
N’est-ce pas le cas partout ? Mais il s’agit de mes confidences, je sais
Donc j’avais tout ce qu’il me fallait, bien plus
Douze mille palais, douze mille femmes et tout ce que t’as au quintuple
Y a foule détails et plein de trucs dont je me rappelle même plus, à croire
Que ma mémoire m’aime plus, je crois qu’elle défaille et me fait des feintes, pute !
Je rêve de me tailler, de me cacher, de brouiller les pistes
De brailler, de me détacher de ce tas de bouses élitistes
Envoyez le bourreau qu’il me passe la corde au cou, je le mérite
Les corbeaux courent, mais voleront au-dessus de mon corbillard sur le périph’
[Hades]
Si je regarde maintenant, je ne vois que désolation
J’ai déjà le verre vide, le regard perfide, vois les bases tremblantes de mes fondations
Ils complotent tous cette bande de bâtards ! Pyramides, écailles et paillettes
Ce soir je me coucherai pas tard, mais là c’est Soral, bétail et darknet
Décapite, décapite, élimine, Illuminati sur les billets de banque
Viral, viral, viral, des émiratis et des milliers de tanks
Je peux pas dire que je suis pas déçu, je suis dessous et j’ai pas d’issue (pas d’issue)
Les élites ne viennent pas d’ici (pas d’ici), satellites construits par des hu- par des humanoïdes d’au-dessus
Je suis une marionnette ? Coupe les fils !
Y’a pas de mari honnête. Scoop les filles !
Le monde est pourri, les cons me sourient
J’ai plus de sous, re-re-boot le film !
Vas-y analyse moi, radicalise-moi. Tu balises ? Quoi ? Poudre dans la valise y’a
J’vais tout faire péter ! Cannibalise-toi !
Je n’ai pas de regrets. Je suis une bombe humaine
Tu voulais me baiser ? Mais je te plombe l’hymen
[Bub]
Si je regarde en avant, je peux dire qu'il n'y a plus rien pour ma pomme
Constat navrant, passé mon avenir sous la gomme
Renié mes parents, foutus bourgeois que je méprise
Mon père, son argent, son luxe, ses choix, sa faim, sa faute dans la crise
Ma reum en robe sous son collier de perles a peur d'être volée
Ces Roms, ces Arabes, ces Africains qui veulent trop la violer
C'est moi qui vous nique bande de merdes vous me faites trop ber-ger
Et fuck la BM, la fac HEC, les fugues à Nice, les filles trop légères
J'ai les dreadlocks, les stretch lobes, le keffieh au cou
Me fous de l'effet de mode, c'est pour leur casser les couilles
Merde aux études, je cherche pas les hommages, je veux pas qu'ils m'acclament
Je suis artiste, dans la rue, jonglage et dieu de la slackline
Puis y a Sarah, déesse de la nature, une sainte je la kiffe
Mais à force d'unir nos chakras elle est enceinte de mon fils
Et ouais là faut du pèze, elle me reproche mes culbutes vaines
Le social me refuse car mon père a les poches du calbute pleines
Allez crever, toi t'as pas deux balles pour mon gosse à la manque ?
Putain Sarah s'est levé un mâle qui bosse à la banque
Je me retrouve comme un con avec mes quilles et mon élastique
Je vois pas que j'avais tort mais tous rient de mes pronostics
|
||||
8. |
Détenu
04:57
|
|||
Détenu
[Marcel Polaire]
Je bouffe de la terre, bois mon urine, je pense plus à naguère, je n’ai
Plus rien à perdre, j’ai plus d’affaires depuis belle lurette
Dans ce trou à rat j’ai mûri depuis des semaines, tu me croiras ou pas
J’ai rongé mes semelles, à défaut de foie gras et de curry
Ce poids froid c’est mes chaînes, chevilles et poignets, ils se fichent
De me broyer les os, pas le genre à s’apitoyer, je sais
Je suis brisé, je crie mais en vain, peu importe, je grille
Mes derniers neurones, je vrille et balance mon crâne dans la porte, boum!
Je suis brave ouais, mais là je craque, lâche même quelques larmes
Crache mes poumons, revois mon car jack, puis me rappelle que dalle
L’odeur de l’asphalte, puis ces quatre murs, je crois que j’ai été enlevé
Je gratte pour tenter d’en venir à bout, je parle des craquelures
Et je carbure à l’espoir, faute de mieux, me laisse choir
C’est ce soir que je tente le tout pour le tout, je festoie
Dans ma tête, m’auto-questionne mais laisse-moi
Faire mon truc, j’agirai coûte que coûte, je m’en tape de ce qu’on veut me faire croire
Moi je baise la terre entière, et pas entre parenthèses
En gras je l’ai gravé dans la roche durant ma quarantaine
J’ai eu le temps de faire le tour de ma life, et du haut de ma quarantaine
J’ai certes été une canaille, mais si je dois partir je pars en paix
Là je paranoïe, man, j’entends des bruits, on vient par la droite
J’en parle à d’autres mais je suis seul dans ce paquebot, c’est pas grave
J’ai pas la cote, mais j’ai des couilles donc je vais m’en servir
Je te jure, cette nuit, je serai sur la côte avec une poule et cadavre
[Bub]
Ce Coca avait le goût de métal de la bite de Crag
J'aurais dû me méfier avant le vertige et le vide de crâne
Néons verts, chiottes glauques, dans le miroir gueule de Mala
Je me rappelle juste de la claque de l'urinoir dans les molaires
Puis c'est le noir complet de la mémoire jusqu'aux mollets
Comme si ma vie se concentrait dans le fermoir des volets
Paralysé, l'obscurité est plus solide qu'il n'y paraît
Mon esprit tourne à vide, c'est un bolide dans les marais
Mes parages se dérobent sans cesse sous un voile de suie
Aucune mouche dans le silence, y a pas un poil de bruit
Je crois que mes yeux sont ouverts, mais pas sûr que faut s'y fier
Perception atrophiée de mon corps, je sens mon être s'éfaufiler
J'ignore si des parois le contiennent ou si le vaste l'évapore
Seul le sol est certain et toute la masse de mon rapport
Je me surpasse dans mes efforts, tente de me synthétiser
Lentement mon abdomen tend à se concrétiser
Sensation de mouillure, sang ou pisse dans la souillure
Toujours pas de membres, mais le ventre se glisse dans la moulure
Un poids s'accentue, mon être redevient un sentiment clair
Enfin j'existe, douleur silhouettée d'un pansement glaireux
Y a comme une portion de moi-même qui subsiste dans le néant
Déjà une tête qui pense et la plaie d'un bassin béant
Je suis comme une enveloppe dans le vide ou est-ce l'inverse ?
Il me manque des machins dans le bide ou est-ce l'ivresse ?
[Hades]
J’ai épuisé la source de mes rivières lacrymales
En civière je pousse des cris silencieux, douleur est maximale
Cuir entre les maxillaires, étouffée chaque syllabe
Doigté de taxidermiste, précis dans la phase finale
Je ressens chaque os, chaque muscle, chaque nerf : un charnier
Je suis l’acharné dans la soute du charter
Même si l’envie m’a guidé, je vais pas finir acquitté
Le bon temps m’apparait moins bandant depuis que la vie m’a quitté
Je traine ce boulet comme un bijou, un petit chou
Je veux des bisous. Cette forte odeur d’urine me pousse à faire un pissou
Je m’en fous moi de faire des petits sous
Je suis l’humanité, sa vanité, sa petite gueule de pute : je lui offre la tête à Zizou
Ils n’auront dressé que mon majeur
Je m’endurcis à la longue et même si tu m’arraches la langue je conserve ce ton tapageur
Ces 100'000 volts me font des guili-guili, je ris
Bouille livide, merde liquide, même rempili-pili de riz
Ah ! Faut que j’évacue l’air
Je respire l’odeur du sang et je ne crois pas ce qui rentre par mes globes oculaires
J’ai perdu mon auriculaire, le même soir que ma peur
Et dans sa cage j’entends s’éteindre les derniers battements de mon cœur
Ils m’auront pas vif ! Ils m’auront captif !
Captivé par la nonchalance étrange de mes tortionnaires
Allez je classe ce formulaire, je peux pas scier mes barreaux
Enchainé à mon bureau, j’aime ma vie de fonctionnaire
|
||||
9. |
Petit clandestin
04:38
|
|||
Petit clandestin
[Bub]
Il avait toute confiance en moi, il a eu tort…
Encore jeune un esprit peut être manié par son mentor
Fort de mon influence je l'ai modelé
Puis jusqu'à la lie lui ai fait boire le gobelet
Comme un naïf ne conçoit pas que le brave commet la triche
Welcome dans ma life, moi j'ai la cave comme en Autriche
Réveil brutal, le cerveau perdu, manque d'analyse et
Le corps drogué, inerte, les membres paralysés
Il doit se prêter à l'exposé de mes pratiques cruelles
Il crie à se péter le gosier comme Patrick Bruel
Puis net se stoppe, décharge féroce dans la glotte
Collier anti-aboiement lui fait cracher son pharynx comme la clope
Chhhut il est pas question de faire sa péronnelle
Vois j'ai la lame à l'affûtage de cuistot professionnel
Souffle rapide de la peur quand je lui débite les pouces
Cool regarde tes mains peuvent porter les gants de Mickey Mouse
Tchac petit coup bien placé : eh salut les mitaines !
On se revoit demain, aspirine pour soigner la migraine
Au bout d'un mois j'ai bien entamé le sacripant
Il n'a plus ni mains ni pieds, ni bras ni jambes pour s'agripper
Mais faut maintenir l'exercice, là-dessus je suis très strict
Je le fais tourner sur le carrelage comme Break Street
Yo mec ce trip, on se tape des barres de rires insatiables
Enfin surtout moi, lui n'a pas l'humour très sociable
Le pauvre, je le bourre de Viagra, le pose sous la lueur de la lampe
C'est mon cadran solaire, le temps figé à la raideur de sa hampe
Il imite plein de trucs pour me distraire, il est à l'âge drôle
Il est sportif aussi, du curling à la nage crawl
Il fait le con dans la baignoire mais dans le fond il est triste hein
Ça m'insupporte de la voir prier le Christ sans mains
Je suis humain dans le fond, faut que j'abrège son fardeau
Je le range dans la cage des ex et j'invite mon nouvel ado
[Refrain – Hades]
Je rêve de caresser ta bouche
Aux heures de paresse où je me touche je pense à toi, je t’aime tellement
Je rêve de tendresse sous la douche
Mes potes me chambrent et trouvent ça louche, alors parfois je pleure bêtement
Je t’ai dans ma peau, je t’ai dans ma cave
Mais si tu parles manque de pot avec ma batte je te pète les dents
Je rêve de caresser ta bouche
Mais t’es bâillonné… Petite merde… Hein ? Quoi ?
[Marcel Polaire]
Lui… Je l’avais repéré dans la pile, pile au milieu, plutôt bileux
Frigide comme les Miko, vite, j’ai pris mon stylo-bille bleu
Signé, pris mon bien et filé, mis le petit dans le coffre
Appuyé sur le champi, j’ai qu’une envie c’est de speeder, je pense que
D’abord je viderai une bouteille de mon meilleur scotch
Je lui lierai les mains avec un rouleau de mon meilleur scotch
Je rirai, lui sourira, mais le pire reste à venir
Me dis-je en amorçant le virage, tu sais
Je l’avais choisi malléable, exprès, bronzé mais pas trop
Genre petite coupe afro venu droit des Baléares
Comme je les aime, le style souple et simple d’esprit
Roots, bouille qui fout les boules, le regard flou et plein de vestiges
Je le trouvais cool, mais ce ne sera sans doute pas réciproque
Car mes petites drogues ne seront pas des douces, je le pendrai
Par les bourses et lui briserai d’abord un doigt
Ensuite un bras, avec un drap dans la bouche pour être discret
Je le ferai mendier, si j’en crois les gros titres paraît que ça rapporte
Je serai rentier, le matin devant la gros-Mi et le reste à la Coop
Sans me vanter, je pense que je suis un génie, certes misopède
Mais gentil et honnête, j’assume volontiers le paradoxe, tandis
Que j’observe le gosse dans son K-Way, tout frêle
Je me dis que je suis clairement le boss, pour lui c’est la Highway to Hell
Je profite du trajet pour mettre au point ma stratégie
Et réfléchis au plus tragique moyen de le rendre paraplégique
J’ai mon idée, et plus que 3 km pour qu’elle aboutisse
Bref la routine, lui : 23 kg 7, tout comme la rouquine
Je fais me calculs, il bascule à mon coup de gaz, la crapule
J’ai dit « bouge pas », je ferai des ratures sur ta bouche sale, immature
J’ai des fourmis dans les mains, et déjà 3 %o
Saleté de bourbine, je klaxonne, et fais le forcing sans les freins
Nous voilà dans l’allée, lui cherche la sortie devant les pins
N’a pas l’air à l’aise, ni emballé, t’es condamné petit clandestin
|
||||
10. |
Cauchemar
05:04
|
|||
Cauchemar
[Bub]
J'ignore qui elle est mais je suis gagné par mon désir pour elle
D'autant qu'elle a la clémence d'un agneau dans une tourelle
De tank, je sens mes corps caverneux s'enfler d'un afflux soudain de sang
Gourdin pulsant, béguin pressant, saisi d'un grappin puissant
Je dois lui plaire à tout prix, elle est le comble de l'allumeuse
Je voudrais tant sortir l'outil mais j'ai un ongle sur la muqueuse
J'ignore qui elle est mais je sais la gifle dont elle est armée
Je sais l'humiliation terrible et que ma griffe est incarnée
Elle je sais qu'elle est propre jusqu'à la paroi des tripes
Et que moi mon corps est suspect comme une boîte de Petri
Sa vulve respire comme un poulpe faut que je la touche
Je m'approche, je l'embrasse longuement jusqu'à souder sa bouche
Je sens vibrer un cri qui stridule dans sa gorge scellée
Métal en fusion qui s'écoule de ses yeux comme d'une forge fêlée
Je la regarde et c'est ma mère adolescente comme une génisse
Applaudissements dans le public, j'essuie du sang sur mon pénis
[Refrain]
Mais c'est un véritable cauchemar
Non faut que je me réveille, non faut que je me réveille
Non faut que je me réveille, non faut que je me réveille
[Marcel Polaire]
Je sens comme un flottement, l'effet d'une bulle
Je me réveille, je pelle une dune au crépuscule, j'entends une autre langue
Je creuse une sépulture, je crois que c'est la mienne
Et ces pustules qui me démangent, Seigneur puisses-tu me sortir de la merde
Je crois que je suis le fils du roi, fichtre qu'est-ce que je fiche là ?
Qui suis-je vraiment ? Je crie mais rien ne sort, putain je pige rien
Mais sur les mains j'ai plein de sang et ça pisse bien
Le cœur qui chavire, qu'est-ce qui m'arrive ? Toute cette histoire n'a aucun sens, hein
Je me rappelle de hier comme d'un vague souvenir, une dernière bière
Avec mes frères les plus fidèles, les vrais que j'appelle mes douze sbires
Et c'est le trou noir, je me revois arpenter des sentiers
Des contrées en chantier, un monde entier fait de couloirs
Maintenant on me fouette, on m'insulte, le soleil pète en plein sud
Je reste la gorge sèche, un bout de pain sec, un pain de sucre
En guise de casse-croûte, je peste, en plus y a pas de routes, je stresse
Ce coup-ci je suis foutu, c'est un coup dur, le bout du parcours, merde…
[Refrain]
[Hades]
Ma peine elle est si pure, ma haine elle est si dure
J'ai les globes révulsés, je fais des rêves de biture
J'ai la veine sous la piqûre, y a des lignes sur la friture
Ils me tiennent les jambes, me retiennent, les gens me pendent, sombre est le futur
Augmente le mercure, la lampe est éteinte
Elle rampe, elle perdure, ouais lente est l'étreinte
Je vais prendre le train mais la salle d'attente est exigüe
Tu veux me prendre le crin ? Je mange des plantes, de la ciguë
Je suis mort de lassitude, mais je ne rêve pas
Ouais morne est l'attitude, mais je ne rêve pas
Goddamn elle est habile, elle est belle, elle est agile
Elle m'hypnotise, j'ai de la kryptonite, je suis Clark Kent dans la cabine
Je n'ai pas de répit, non je n'ai pas de joie
Elle porte le képi, et puis l'étoile noire
Elle aime le contact, elle me bute au corps à corps
Mes muscles se contractent, cette pute en veut encore
[Refrain]
|
||||
11. |
Journée de merde
04:23
|
|||
Journée de merde
[Bub]
Tenté par le saut du lit, comme chaque matin c'est pareil
On me suggère la mort, la chambre trafiquée dans mon sommeil
Assis sur le sommier je contemple à droite le gouffre du vide
A gauche les pantoufles sur le parquet qui me soufflent de vivre
Va pour les mules cette fois encore, j'en retire les scorpions
Belles bestioles, je vais pisser, je les tire dans la chasse d'eau
Promo sur la glace : voir dans le four y a une fête surprise
Mais je passe mon tour, et voire je m’en fous ma tête est prise
Encore une journée au cours de laquelle je vais surnager
Arrache le post-it sur les cachets : 30 pour te soulager
Est-ce que je me foehne dans la douche? Non. Cellophane dans la bouche? Non
Lame fine dans le rouge? Non. J’ai soif, je dévisse le bouchon
Je choisis le jus d'orange plutôt que le gaz sarin
J'inspecte le monde externe de ma lunette de sous-marin
Danger dans les parages mais assez sûr que je risque d'y aller
Je m’élance, je délaisse la cage de l'ascenseur pour l'escalier
[Refrain]
C’est une journée de merde, une journée de merde
Quand la poisse te colle à la peau comme une boule de graisse
C’est une journée de merde, une journée de merde
Tu prendrais bien de la coke mais tu n’en trouverais guère
C’est juste une journée de merde, juste une journée de merde
Quand la vie te pousse à la faute, qu’elle te dit : fous-toi en l’air
C’est une journée de merde, une journée de merde
Et parfois y en a d’autre, es-tu prêt pour la refaire ?
[Marcel Polaire]
Je débarque dans la street tendu comme un string Hello Kitty
J’ai la trique, je te passe la suite, je renonce à VéloCity
J’ai la sale impression que le sort s’acharne, et si la concierge
Sort sa chatte, j’ai pas de cachette donc je risque l’agression
J’ai des clous dans les poches à la place de la monnaie
J’ai des poux dans ma toge et de la glace sous mon bonnet
J’ai un goût dans la gorge trop laid, c’est pas la chronic
Je m’enfile dans la bouche de tro-mé, glisse dans la gerbe d’un alcoolique
Décidément j’ai la guigne, on veut ma chute
Je prie Hailé Sélassié pour que la suite soit plus clémente, mais
Le joueur de flûte me vise et fait la pute
Je me plie assis et esquive les fléchettes, fuis, j’ai pris de l’élan, shit !
Je trébuche et me prends la cheville droite dans un piège à loup
Sans doute l’œuvre d’un vrai jaloux, j’arrive sur le quai, j’avoue
Que j’en ai ma claque de tout ce bordel, je suis pas encore au taf
Mais j’ai déjà eu plus d’une occase d’y laisser ma life dans ce cortège
[Refrain]
[Hades]
Putain de taf de merde, je tire une taffe de merde
Et passe devant les gardes qui regardent avec leurs faces de merde
Je me fais un caf’ de merde, assis sur ma petite place de merde
Adossé devant mes dossiers que je classe avec ces agrafes de merde
Manque de bol je suis qu’un bolos, je suis même pas grave démerde
Je gagne dix balles au Tribolo que je manquerai pas de reperdre
Ici j’ai pas trop d’aide, le doc me dit que suis pas trop dead
Je suis grave malade, j’ai plein de médocs mais je n’ai pas de remède
Je peux pas me noyer dans mon verre d’eau ? Saloperie d’Archimède !
Voilà le leitmotiv de ma vie : putain c’est l’archimerde
Attiré par la vitre, je rêve de voler comme un trader en 29
Ben ouais rien de neuf, j’aime toujours pas la vie
Et puis j’ai toujours pas d’avis, si ce n’est qu’il faut que je me tire
D’ici ou une balle, c’est égal, j’ai toujours pas d’amis
Et puis j’ai pas de famille, vivement 5 heures que je rentre au foyer
Je vais me noyer, dehors il pleut et j’ai même pas de parapluie
[Refrain]
|
||||
12. |
Terenga
04:15
|
|||
Terenga
[Hades]
J'ai les yeux bandés mais le torse bombé, clope au bec
Dernière cigarette, je tombe comme des copeaux mec
Cloué au poteau, pecs perforés de plomb
Je suis pas ton poto, tête cramée dans une pure forêt de blonds
Je suis l'homme noir, je suis l'homme jaune, je suis l'homme rouge
Je suis l'espoir, je suis l'aumône, je suis l'Homme… bouge
J'ai pas des tonnes de rêves, j'ai pas des masses de souhaits
Je suis partout, j'ai des tatous, enfin des traces de fouet
Je porte ma face comme un arrêt de mort, OK
Je regarde la masse c'est du jarret de porc croqué
Mais je ne suis pas dead, je t'ai bien berné
Bizut ce soir il n'y aura pas de tissu en berne et
Que le remord te ronge, appelle-le crotale
Je suis la pièce qui fera tomber le jenga
Appelle-le crotale, appelle-le crotale
Tu veux du plat qui se mange froid voilà Terenga
[Refrain]
Terenga
La mort arrive la corde est là
[Marcel Polaire]
L'instant est grave, je grave ces quelques secondes dans mon crâne au cas où
Je reste brave, je sais de quoi je parle mais pas vous
L'estrade à quelques mètres, y a quelques mecs
Gestes crades, j'ai l'espoir qui s'estompe, c'est peut-être bête
Mais c'est le cas, bref je blague mais j'ai le squelette
Qui se presse pas, je reste là presque dead
Je teste la pression de la foule mais je pèse pas
Je baisse pas les bras, je suis fou et fier de l'être
Vous voulez faire de l'être que je suis une bête
Mais je suis une teigne, on me file une beigne moi je persévère
Je reste hyper zen malgré la tension je transpire
On conspire dans mon dos depuis une paire de semaines
Et je sens que mes os en porcelaine se brisent à chaque pas
Chaque fois je crie, les gens rient, bande de porcelets
On me traite de forcené, de la force j'ai mais devant les barbelés
Je flanche bordel, j'ai la gorge gelée
Je nie leurs sornettes, faut que je sorte de là
Je suis comme mort-né, borné mais je sais que je suis sur la corde raide
Mon corps me laisse tomber, jadis torse bombé, forteresse
Aujourd'hui je tombe face à la Porte de l'Est
[Refrain]
[Bub]
C'est la dernière ligne avant la fin j'aborde mon rendu
C'est mon chant du cygne sous la corde de pendu
Celui de l'homme pas du bandit, à bon entendeur
Pas bonimenteur c'est pas comme si j'attendris
Par Dieu je ne cherche en aucun cas le pardon
Pas lieu que j'allège le grand poids de mon fardeau
Mais je m'adresse à mes enfants, tellement d'amour pour vous
Qui va s'étouffer dans le pourtour de mon cou
Non ce n'est pas le lest de mes crimes qui va me tirer au sol
Et dire qu'on dit le cœur léger comme un aérosol
Tu parles, mes petits chéris, la balance est si pleine
Doléances si vaines, comme la danse des sirènes
Sur le carrelage, je vois vos visages, plus mon carnage
J'élève un trône à vos images dans mon Parnasse
Petits traîtres je vous kiss, ma vie touche à son terminus
La corde claque, je glisse, j'aimais vos bouches et vos anus
[Refrain]
|
||||
13. |
La rupture
03:44
|
|||
La rupture
[Hades]
Elle était belle, elle était douce, elle était tout ce que j'aime
Elle était frêle, elle était…, elle était ouf les mecs
Elle était ce petit bol d'air, ce petit bout de semaine
J'en étais ivre mais pour la suivre j'avais pas de good semelles
Ma petite puce refoulait des foules et des foules de men
Je l'ai connue sous l'abribus, le coup de foudre même
Hématome à l'œil droit, j'ai dû recoudre, même
Quand elle dormait elle me maintenait sous sa coupe de reine
Ha j'en ai des palpitations
Elle occupait l'espace comme une rose dans l'habitation
Elle était ce silence pesant dans cette agitation
Elle était magique à fond, loin de ces machinations
Le vol d'un oiseau près d'elle passait pour une chute
Elle était le futur, elle était sculpture
Mais moi je m'en suis lassé comme une brute
J'ai forcé la rupture et je l'ai lâché pour une pute
[Refrain]
C’est la rupture ! La rupture !
C’est fini, fini, fini, c'est fini, fini, fini
C’est la rupture ! La rupture !
C’est fini, c’est fini, c’est fini, c’est fini
[Marcel Polaire]
J’ai dû prendre une décision, c’était elle ou moi ou je crevais
C’était la belle au bois dormant, j’avais le bois, y avait de quoi, mais je pleurais
La plupart du temps, elle me frappait beurrée
Elle me rappelait les règles, me claquait des beignes, batte et fleuret
J’aurais bien voulu l’attendrir, l’approcher, voire l’effleurer
La toucher, la sentir, mais mon visage l’écœurait
Du coup seul face à son speech, à base de «pauvre type»
L’amour rend aveugle, fils, avec les deux yeux beurrés
Et ça constipe à la longue, je faisais dans le slip et j’inondais le parquet
Elle débarquait, me fichait de grandes gifles et me grondait
Visait dans le pif si je répondais, donc à force je me la fermais
Et avant de penser à battre des cils, je demandais : «Tu me le permets ?»
Ici c’est elle qui décidait, c’est telle quelle que je l’ai quittée
Enfin, je dis ça pêle-mêle : fais la belle, grêle, mort évitée
Je me rappelle d’elle comme d’un tortionnaire sans scrupule, brute
J’ai forcé l’heure de la rupture, j’ai profité d’un appel d’air
[Refrain]
[Bub]
Elle a pris la décision, même si c'était elle et moi ou je crevais
Alors je me suis vidé la bouche ouverte sur le parquet, larvé
En liquette déliquescent, loin de la musculature des pompes
J'avais le bonheur trop réglé, ce fut la ligature des trompes
Mon cœur c'est Bagdad, cimeterre en pâture sous les bombes
Cimetière, bad tag, signature sur les tombes
Elle m'a carotté la go, j'ai dû me garrotter l'agneau
Et me péter la phalange pour ôter l'anneau
Elle et moi c'était ventouse à vie et voilà c'est cuit
Ça vire au mauvais rêve, le vin à la lie, avale la ciguë
Mais je reste son ami, son filet, sa taffe de cigarette
A qui elle se confie : comme les mecs la prennent en levrette
Flammes dans le vagin et costaud croché sur les hanches
Moi je subis lame à la main et tristesse cachée sous les manches
Assassin soudain, mon âme sœur à jamais perdue
Elle a forcé l'heure de la rupture, à croire que j'aimais pour deux
[Refrain]
|
||||
14. |
Super ex-héros avec MOH
04:11
|
|||
Super-ex-héros
[Bub]
J’ai foutu ma cape dans un sac et le sac dans un TexAid
Je décolle plus y a le poids de la vie qui m’excède
J’y ai cru plus jeune au leurre de la grande destinée
Ma vie en cases couleurs dans la bande dessinée
Mes plans assassinés, je suis pas le messie je suis banal
Je me sentais plus pisser mais là j’ai joint la vessie au canal
C’est pas que je sois mauvais en soi, juste commun
Je pensais vraiment que je ferais le choix, juste demain
Remarque je suis pas le seul inapte parmi mes congénères
Y a tant de sacs de capes au fond du container
Je voulais sauver la scène, j’attendais la fin du monde
Mais le sun brille pas pour moi, je tendais la main dans l’ombre
Je n’y lis pas mon nom alors j’ai refermé le dictionnaire
J’ai dû me tromper de carrefour à l’instant décisionnaire
Je suis pas un dieu pour les hommes mais j’en suis un pour mon fiston
Et quand il me tuera il fera de ma chute un piston
[Hades]
J’avais la foudre (ouais ouais), j’avais la fougue (ouais)
Et puis cette foutue droite, j’avais l’art de la foutre (ouais)
J’avais trop peu de crampes, j’avais le jeu de jambes
J’avais des yeux de champion, mec t’avais trop peu de chances
Boom… au tapis avec un jab, l’enfer
Pour mes sparring partners, sur le ring j’étais un diable. T’en faire
Ça tu pouvais, tu trouvais pas meilleur crochet fils (ah)
Si tu découvrais ton visage le coup se décochait fissa
Yeah, je boxais pas, je dansais…
James Brown avec des gants, je rentrais quand tu pensais
Je guérissais quand tu pansais, toujours un coup d’avance
Je serrais la ceinture donc pas beaucoup de vacances
Fils… regarde-moi dans cet hospice sombre
J’arrive même plus à pisser seul, on me pose une sonde
Jadis de fer… j’ai le fist qui tremble
Je suis plus en piste et j’ai le slip qu’est trempe merde
[M.O.H.]
Je me suis cru par balles, Luke Cage normal
Peau de rhino en voie de disparition rien que ça ça fait mal
J'ai cru pouvoir sauver le monde mais que dalle
Avec le temps je me sauve moi-même, c'est qu'une personne c'est déjà ça, mais je chiale
Sale, l'art d'essayer de régler des situass’ perdues
Perdu trop de temps à rêver, rêver d’essayer et pas pu
Pas vu les choses à l'avance car vécu un jour après l'autre sans voir
Que c'est comme ça que le temps avance, y'a pas d'autres façons je me suis perdu
La vue, le toucher, à force les oreilles bouchées
Les coups bas peuvent pas me coucher, je sens plus rien, imperméable aura
Même les mots blessants vont glisser et mes yeux perçants
Vont te scanner, voir ton âme même s’ils sont plissés, t’es fixé
Héros à l'embauche ou la débauche
Rien à perdre ferme tes poches ou paie moi, elle est pas grat’ la dose
Tu deviens ma chose si je veux, quand je sors ma prose, il pleut
Nettoie l'asphalte, allume la rue comme un fat blunt de beuh
[Marcel Popo]
A l’époque je pensais pouvoir les baiser, je rêvais de paix en Palestine
De liberté, de fesser le PDG, se délester de ce tas de skins
Je dis pas que j’ai cessé, ni graissé des pattes pour les statistiques
Ni baissé mon froc pour des piécettes, léché, je vais pas me travestir
J’ai jamais baissé la garde, j’essaie de maintenir le cap quoi qu’il arrive
Mincir car c’est le principe man dans ce charivari
Recyclable je voudrais, mais j’y arrive pas je dois l’admettre, si
Je réagis pas, ces pourris crades finiront par me la mettre, bigre !
Je pensais pouvoir déplacer des montagnes, retenir la foudre
Voyager de campagne en campagne et réunir la foule
Mais je constate que je suis qu’un humain parmi d’autre, rien de plus
Pas parigot, mais pas mieux, je m’en bats les couilles et m’insurge
J’ai fait des fautes certes, et je les conserve au fond de mon crâne
Mais est-ce une raison pour que je concède qu’il faut que je cède mon graal ?
Héros déchu, déçu, perché sur son nid de chanvre
L’air chié sur lit de chambre, le vieux déchante, l’ado exulte
|
Streaming and Download help
If you like Chill (avec viande), you may also like: